100% LION | Thierry GILBERT


Interview Thierry GILBERT (Entraineur Equipe 2 Séniors)

Salut Thierry ! Avant tout chose, comment ça va en ce début d'année ?

Tout va très bien, merci. Les vacances et les fêtes se sont très bien déroulées, et m’ont permis de recharger les batteries à bon escient.

Peux-tu te présenter pour le peu de personnes qui n’auraient pas encore la chance de te connaitre au sein du club ?

Je m’appelle Thierry GILBERT et j’ai deux garçons : Quentin, joueur senior au club, et Simon, licencié au club des Moutiers depuis cette année et également un ancien de la maison essartaise. Je suis marié, et mon épouse Karine a également 2 garçons : Pierre Amiaud, aussi licencié au FC EBM et Théo, joueur à la Ferrière. Je suis formateur en mécanique automobile et agricole à l’URMA ESFORA, le centre de formation des apprentis de la Roche-sur-Yon, et ce depuis février 1998. J’interviens sur tout ce qui est en lien avec le diesel et les nouvelles technologies.

Tu es l’éducateur responsable de notre équipe réserve, comment gères-tu cela au quotidien ? Comment vous organisez-vous avec tes collègues ?

Au quotidien, l’organisation est clairement établie avec mes collègues. Le lundi soir, avec Kévin, nous nous appelons pour faire un débrief du match du week-end et voir ce qu’il serait intéressant de travailler au cours de la semaine à venir. Kévin prépare les séances de la semaine et je coanime celle du mercredi avec Christophe et Kévin. On en profite notamment pour parler des formes des joueurs, évoquer nos ressentis et nos objectifs.

Nous nous appelons ensuite le jeudi soir afin de préparer les futures convocations. La validation se fait en général le vendredi, lorsque nous sommes sûrs de nos forces. En parallèle, je m’attarde aussi à l’analyse du match précédent, avec notamment un compte-rendu à entrer sur le site Mycoach pour avoir les statistiques ainsi qu’une vision globale des choses. Il faut aussi penser au match prochain, faire en sorte de le préparer au mieux en allant par exemple solliciter les coachs d’autres équipes, et ce afin d’avoir des infos sur les particularités de chaque adversaire. Vient ensuite l’heure du match, avec la gestion du groupe et tout ce qui gravite autour (tablette, causerie, la mi-temps, les changements pendant le match, etc.…).

Comment évalues-tu la première partie de saison de ton groupe ?

Pour moi, notre début de saison s’est décomposé en trois parties.

Le première phase, concernant la préparation d’avant-saison, a été très intéressante. Les garçons étaient motivés, à l’écoute, et n’ont pas triché sur cette préparation physique, notamment en forêt, et qui était à mes yeux très importante. Les matchs de préparation étaient aussi riches en informations. Je sentais les garçons prêts à soulever des montagnes, et le jeu présenté lors des matchs amicaux aura été très plaisant.

Le début de saison « réel » est ensuite arrivé avec les premiers matchs officiels qui sont « un indicateur de vérité ». Notre début de championnat s’est un peu déroulé sur courant alternatif, puisque nous avons alterné victoires et défaites jusqu’à cette série de trois victoires consécutives, et notamment ce 5-0 contre Nieul-le-Dolent, l’une nos rencontres références. Tout cela pouvait laisser présager de belles choses au classement puisque dans le même temps, nos adversaires directs connaissaient, eux-aussi, quelques contre-performances.

Malheureusement, nous avons terminé de manière plus compliquée avec une série de 5 matchs sans victoires et notamment cette élimination cruelle en Coupe de Vendée des réserves. Dans les têtes, tout devient alors plus compliqué et nous avons commencé à nous chercher trop de problèmes existentiels alors que la solution existe bien. Elle est sur le terrain. Malgré les blessés et le turn-over important, l’équipe réserve à des armes pour se relever. Nous allons devoir, nous, staff et joueurs, reprendre le chemin de l’entrainement et surtout reprendre plaisir à jouer et passer du temps ensemble. Cela passera par des efforts communs et un rappel de la ligne directrice à suivre.

Pour résumer succinctement ce début de saison ; je dirais en demi-teinte. Cela-dit, il reste 11 matchs pour aller nous battre pour un objectif commun. « Haut-les-cœurs » comme dirait quelqu’un que je connais.

Nous souhaitons en savoir plus à propos de toi, peux-tu nous retracer ta carrière ?

Concernant ma carrière de footeux, elle a commencé à 6 ans je crois, à Saint-Hilaire-le-Vouhis. A l’âge de l’adolescence, direction Chantonnay, pour jouer en DDS en cadets. Retour à Saint-Hilaire ensuite, afin de jouer avec mes potes en promotion de 2ème division et 2ème division. Ensuite, nouveau départ, à l’âge de 24 ans, à destination de Saint-Martin-des-Noyers. Le séjour sera plus long cette fois, puisqu’il durera 4 ans avec la découverte du niveau PH (R3 aujourd’hui). Ce seront mes meilleures années en tant que joueur, aussi bien en termes de jeu que de convivialité, et ce n’est pas Jérôme LAUNAY (le papa de Jérémie, gardien de notre équipe fanion) qui dira le contraire. L’état d’esprit et la convivialité sont les ciments de tout. Je suis ensuite retourné à Saint-Hilaire-le-Vouhis pour tenter l’aventure en tant qu’entraîneur-joueur pendant 2 ans, avant de filer direction Nesmy. Je passerai définitivement de l’autre côté du terrain à Chaillé-sous-les-Ormeaux (4 ans), à Fougeré-Thorigny, avec Freddy Robin (4 ans), et enfin une année à la Ferrière. Je suis ensuite arrivé au FC EBM pour accompagner mes garçons.

Quel est ton meilleur souvenir en tant que coach ?

La montée en 2ème division, pour ma première année en tant que coach, avec ma bande de copains de Saint-Hilaire-le-Vouhis.

Souhaites-tu continuer à passer tes diplômes d’éducateur et pourquoi ?

Non je ne souhaite plus passer de diplôme d’éducateur. J’ai envie d’explorer d’autres horizons.

Tu as assez récemment passé un diplôme de préparation mentale, peux-tu nous évoquer cela, et l’importance que cela revêt pour toi, notamment concernant la pratique footballistique ?

Cette formation a été riche d’enseignements. En effet, on apprend à se connaître et à gérer ses émotions pour ensuite pouvoir accompagner les sportifs sur la gestion de la motivation, du stress, de la concentration, ou bien la fixation d’objectifs, la confiance et l’affirmation de soi. Autant de thèmes qui peuvent être abordés, globalement ou séparément, et qui peuvent améliorer les performances et le bien-être.

Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur ?

Un déplacement à Angers avec Saint-Martin, durant lequel nous nous sommes battus avec nos valeurs pour finalement obtenir le match nul. Nous étions en « mode guerrier », même si notre niveau technique était bien inférieur à cette équipe. Nous avions fait un match de copains durant lequel chacun s’était battu l’un pour l’autre. Le retour en bus avait d’ailleurs été mémorable...

Quel est selon toi ta principale qualité ?

Je pense être plutôt bienveillant. J’aime être proche des gens et à l’écoute pour créer des échanges.

Ton principal défaut ?

Ma bienveillance peut aussi être mon défaut car par moment, il serait important de « montrer les dents »… Mais cela n’est pas dans mon caractère. Certains joueurs ont besoin d’être bousculés et de sentir un coach actif sur le banc.

Maintenant, un petit tour du propriétaire sur ce que tu ressens du groupe senior :

Qui est le plus à l’écoute ?

Matt Gabo. Déformation professionnelle je pense.

Quelle progression t’a pour le moment le plus impressionné ?

Eliott est en train de franchir un palier.

Qui ne se rend pas assez compte de son potentiel ?

Meven pourrait être encore plus tranchant et important dans ce groupe senior.

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Qui a parfois tendance à faire le clown ?

Léandre, sans aucune hésitation.

Le plus technique ?

Thomas Renaud, même avec un genou en vrac.

Le moins technique ?

Jocelyn Pignorel, le dimanche matin notamment…

Le plus fêtard ?

Eddy Poingt, il aime ça le cochon…

Celui qui mange trop ?

Thomas Chauvet, surtout pendant l’intersaison.

Le plus chambreur ?

Emerick Guillon, il ne peut pas s’en empêcher.

Le plus mauvais caractère ?

Maxime Girard, il a du caractère le petit, et quand il n’est pas d’accord...

« La charrette » ?

Poupouche. Eh oui, il n’a plus ses jambes de 20 ans.

Celui à qui on devrait offrir un ballon ?

Mattéo, mais il a des circonstances atténuantes puisqu’il a commencé la saison en retard… et même si Meven et Léandre l’aiment aussi, ce cuir.

Un petit mot pour tes joueurs ?

Les gars, vous êtes vraiment à l’écoute et j’aime passer du temps avec vous le dimanche. J’aimerais que vous soyez encore plus « chiens » sur le terrain, et qu’à chaque match, vous ayez en tête d’avoir envie de vous « dépouiller » et de faire les efforts pour le groupe. Je crois vraiment au collectif, il est plus fort que tout. Si nous passons en « mode guerrier », cette fin de championnat sera vraiment palpitante.

Tes dirigeants ?

Mes 2 acolytes, Robert et Philippe, travaillent dans l’ombre mais ont une place importante dans la vie de notre staff :

Robert la science : Toujours dans l’analyse et la recherche de la perfection. Ses analyses concernant la vie du groupe et le déroulé du match sont vraiment importantes. Ces petits mots lors de la causerie sont appréciés des gars, n’est-ce pas les mecs ?

Philippe Clooney : Toujours tranchant dans ses propos, mais souvent juste. Sa vision du football et sa connaissance des joueurs du club sont deux atouts majeurs sur la préparation des matchs. Sa gouaille et son franc-parler sont essentiels pour animer nos dimanches.

Ne changez rien les gars, notre trio va faire des étincelles sur cette deuxième partie de saison.

Un petit mot pour le club, ou pour une personne en particulier pour terminer ?

Je voulais juste remercier toutes les personnes que je croise au stade et qui travaillent dans l’ombre mais sans qui les dimanches seraient plus compliqués (Gaétan, Jean-Pierre, Sylvie, les équipes de bar et bien évidemment les arbitres de touche (Micka Blanchet, Eymeric Sachot, Christophe Merckens et Christophe Rabillard).

Merci aussi à l’équipe dirigeante et pour finir merci à Kévin et Christophe (dit Mémé ou Merguez) pour tous ces échanges et bons moments passés ensemble.

Et enfin, secret de polichinelle : nous savons de sources sûres que tu es un des maitres à jouer de l’équipe loisir de nos voisins de la Ferrière, lorsque tes tendons veulent bien te laisser tranquilles. Que répondrais-tu si certains collègues du FCEBM t’avouaient qu’ils te faisaient les yeux doux ?

Les yeux doux ne suffiront pas les gars, il en faut plus…